lundi 5 décembre 2011

Domistria : Sabots et confiture

Domistria est une personne attachante. Une artiste qui croit en son talent et en ce qu'elle dit. Qui vit comme elle écrit : en Corse, sabots et confiture, guitare sèche et harmonica. Textes, musique, arrangements, enregistrement home made.
Bruno Géronimo m'a proposé de programmer un concert accolé à celui qu'elle donnait chez lui la veille. J'ai donc testé le premier concert du dimanche après-midi chez Isabeau, et vous avez répondu présent !
Oui, j'avoue que le répertoire de cette belle blonde tout en cheveux n'est pas ma tasse de thé. Mais sa gentillesse, sa sincérité, la naïveté avec laquelle elle avance dans la vie la rendent touchante.
Elle est une bien meilleure personne que moi, en accord avec la nature et les âmes. 

vendredi 11 novembre 2011

Juan Falu, l'Argentine en Touraine

Quelle belle histoire que celle-ci !





Merci à Eric Morin pour les photos de cet article

Patrice Arnould me lance, au détour d'une conversation "tiens, il y a le guitariste Argentin Juan Falu qui a des dates de libres entre un concert à Paris et un autre à Amsterdam ; je l'ai déjà programmé deux fois au Petit Théatre (des Balcons NDLR), tu voudrais pas le faire venir ici ?"... euh, oui, moi je veux bien, mais lui ?
Après l'avoir googleisé (c'est moche, hein ?), je découvre le parcours de Juan. OK, si lui veut bien venir, je suis la reine d'Angleterre ! ... Eh bien : Sortez la couronne, messieurs et mesdames, car il est venu ! 
Par l'intermédiaire de Cristobal, nous commençons à correspondre. Il est OK pour tout. Il connait les conditions. Dans cette histoire, j'avance sans filet : une star (dans son domaine) de renommée internationale, que je ne connais pas, qui n'a jamais entendu parler de moi, accepte de venir jouer pour 140 euros. Et de dormir à la maison (parce qu'il n'y a pas de sous pour un hôtel)... avec un seul crédo : "je suis heureux en bonne compagnie avec du bon vin". Soit.
Je lance l'invitation pour un premier concert moins d'une semaine avant la date prévue. Complet. Je lance l'invitation pour un second concert. recomplet. Les amateurs ne s'y sont pas trompés.

La veille du concert arrive. Je vais chercher Juan à St Pierre. Je baragouine deux mots d'espagnol, lui trois de français. Le courant passe, Juan est facile d'accès. Il m'avoue que les mails en français qu'il m'envoyait étaient traduits par google !

Le soir, concert. Il est très fatigué. Au bout de 3/4 d'heures, c'est fini : il se lève, il remercie. Une petite dernière pour la route mais c'est tout. Je suis un peu déçue, mais la qualité compense bien la quantité.

Retour à la maison.  Lui,soit dans sa chambre pour répondre à ses mails sur l'ordinateur, le reste du temps dans le salon, en train de jouer... C'est comme un disque, mais en vrai !

Le lendemain, deuxième concert. Là, il est plus détendu : Patrice et ses potes sont là, il se sent en confiance. 

Avant Juan, j'avais l'image d'une musique Argentine très gaie, très vivante. Je découvre une nostalgie proche du fado, une douleur transposée en musique par les doigts agiles du musicien. Et sa voix, si rauque, si suave, si douce en même temps, qui raconte les malheurs des travailleurs du bois, d'un carnaval (triste), des histoires avec la lune...
Je suis sous le charme. Il a aimé le vin. Il a souri une dernière fois et est reparti le lendemain à l'aube pour Amsterdam. 
Quelques jours plus tard, je lui ai envoyé par mail les photos d'Eric en le remerciant pour tout. Sa réponse a été assez froide ; je me suis dit "loin des yeux, loin du coeur"... et puis à nouveau quelques jours plus tard, il m'a renvoyé un autre mail, me disant qu'il m'avait confondu avec une autre Isabelle et qu'il s'en excusait...










vendredi 21 octobre 2011

Harpe pour la muco


Cette année encore, une bonne âme artistique a accepté de donner un concert gratuitement, toutes les recettes allant à l'association VAINCRE LA MUCOVISCIDOSE. C'est donc Carole Dessoubrais, harpiste médiévale (oui, vous lisez bien, elle aime tellement cette musique qu'elle devient elle-même médiévale) qui nous a donné un concert généreux, avec force explication sur chaque morceau joué. Carole n'a qu'un défaut : elle parle trop, pour faire passer son trac et tenter de nous convaincre que ce qu'elle fait, c'est tout juste bon, et pardonnez-lui ses offenses... (On lui pardonne, sa passion nous émeut) Pourtant, son talent est là, ne lui manque que la confiance en elle. Il n'empêche que sa technique et son savoir-faire nous ont fait voyager dans le temps. A l'instar de cet air du IIème siècle, dont la pureté n'a d'égale que la beauté :

(bon, là, normalement, il y a une vidéo, mais elle ne passe pas, je vais appeler Dominique,responsable du site, et hotline personnelle)

mercredi 5 octobre 2011

Isabeau, "salon" façon 18ème siècle

Je me prends à rêver qu'Isabeau ressemblerait à ses ancêtres...
Je vous renvoie à différentes pages sur le sujet... Ce qui me laisse un peu de répit avant d'écrire le premier article de ce blog !


Cet article sur "les salons précieux" nous apprend que les dames recevaient de leur lit (je n'ai pas dit DANS) et pratiquaient une liberté de parole (et de moeurs, dit-on) qu'affectionnait particulièrement Ninon de Lenclos.

Ce site retrace l'histoire des salons des femmes, et termine par quelques citations censées être drôles mais que je trouve assez réductrices car tournant toujours autour de la même chose : la condition de la femme mariée. Il faut dire qu'à l'époque ladite femme mariée n'avait pas beaucoup le loisir de penser à autre chose qu'à son seigneur et maître (cela a-t-il réellement changé ?)

Je vous annonce néanmoins la mise en place des soirées bridge, un lundi sur deux, à 19 heures ; et celle des tea-times anglais, ou la conversation se fait autour d'un goûter, à 15h, un lundi par mois. (les dates sont annoncées sur le site).
A bientôt !